En matière de RSE, les idées reçues ont la vie dure : ce n’est pas la priorité, c’est l’affaire des dirigeants, c’est réservé aux grands groupes, c’est difficile à mettre en place, ça va coûter cher…
Décryptage des principales idées reçues !
Idée reçue #1 : ce n'est pas la priorité
« Quand on en sera à faire de la RSE, c’est que tout le reste ira bien ».
FAUX !
RSE et performance de la structure sont liées (voir études France Stratégie 2016 +13%)
C’est une manière de conduire la structure vers une meilleure performance globale.
La RSE n’est pas la solution à tout, mais elle est transversale et permet de croiser les sujets (sociaux, environnementaux, économiques) et penser la complexité.
Les entreprises en clair avec leur utilité sociale trouve plus facilement une orientation, des solutions, pendant les crises comme celle que nous vivons.
Idée reçue #2 : c'est l'affaire du dirigeant
« Je suis un salarié, ce n’est pas mon problème ».
OUI mais…
La RSE est stratégique, c’est en effet l’affaire des dirigeants.
Mais c’est aussi la colonne vertébrale de la structure, tout le monde doit se sentir concerné.
Idée reçue #3 : c'est l'affaire des grands groupes
« Ma petite entrepise n’est pas concernée ».
OUI mais…
Les grands groupes se sont emparés de la RSE, car ils avaient des obligations de reporting RSE. Certains s’en sont servi pour améliorer leur performance, d’autres ont usé de l’image.
Les TPE/PME s’aperçoivent de la force de la RSE, qui reste assez proche de leur vision, de la manière dont les dirigeants conduisent leur entreprise.
La RSE est une démarche volontaire, qui s’adapte à la taille, aux enjeux, à la vitesse de toute entreprise. 80% des dirigeants de TPE/PME se sentent responsables de l’environnement, la vie locale et le bien -être de leurs salariés : c’est la RSE, même si le mot n’est pas utilisé ! (Etude BpiFrance)
Idée reçue #4 : c'est l'affaire des industries qui polluent
« Mon activité ne pollue pas ».
FAUX !
Le prisme environnemental est un des piliers de la RSE, au même titre que les questions sociales, gouvernance, répartition des richesses, du pouvoir, le dialogue avec les parties prenantes. Cela concerne donc toutes les structures.
Déplacements, numérique, enjeux sociaux… tels sont les sujets à creuser pour toute entreprise !
Idée reçue #5 : c'est compliqué
VRAI et FAUX !
Certes la norme ISO 26000, qui pose les directives internationales, peut faire peur, et l’aspect transversal de la RSE peut donner une impression de complexité.
Mais si la RSE est traitée pas-à-pas, à son rythme, les leviers d’actions sont rapidement compris et maîtrisés.
La méthodologie pour poser la démarche est un guide et un soutien, mais le contenu est adapté à l’entreprise, sur-mesure.
Idée reçue #6 : ça va coûter cher
ÇA DEPEND !
Certains services, changements d’outils ou de pratiques, le temps passé, peuvent être une dépense à leur mise en place.
Mais il faut plutôt voir la RSE comme un investissement sur le long terme, qui permettra des économies (énergie, bien-être au travail…) pour une meilleure performance globale (estimée en moyenne à 13% pour 2 entreprises similaires, par France Stratégie, en 2016).
De plus, en allant à son rythme sur plusieurs mois voire plusieurs années, on peut doser son investissement humain et financier.
Idée reçue #7 : c'est que de la com'
PLUS MAINTENANT !
La RSE a souffert du Greenwashing, du Socialwashing, de certaines entreprises qui ont « verdi » leur image par des actions de communication.
Mais de plus en plus, les réseaux sociaux, les ONG veillent et relèvent ces incohérences.
Mieux vaut être humble, pour rester crédible, comme le demande la RSE : Transparence et redevabilité.
Il est important de communiquer, en interne et en externe, pour inspirer les autres, donner à voir, et faire ensemble.
Think big, start small… but start bordel !
The Shift
Source : Agence Declic/BàM – du Business à la Mission